Cette année une nouvelle fois, la quatrième édition 2013 du cours d’iconographie organisé par les Missionnaires de l’Immaculée de Kolbe s’est tenu du 10 au 17 juillet à Hollerich (Luxembourg Ville) Don Gianluca Busi, Prêtre au diocèse de Bologne et Maître iconographe a été fidèle au rendez-vous est venu enrichi de son art avec son deuxième livre intitulé « Visible, Invisible-Icônes contemporaines » écrites en Italie qu’il a offert à Monseigneur Jean-Claude Hollerich lors d’une audience privée.
La couverture du livre représente un ange, et c’est plus précisément l’Archange Saint Michel d’Andreï Roublev, qui est le sujet de cet atelier icône écrite selon la technique de la tempéra ou détrempe à l’œuf qui utilise des pigments naturels.
L’art de l’iconographie, qui a fleuri au Moyen-Age en Orient nous rappelle St Jean Damascène, reste lié à des canons théologiques et esthétiques précis, et si l'icône est un sacrement de la Présence Personnelle, elle demeure dans la logique des signes une évocation sensible du mystère de l’invisible rendu visible symbolisé par le mystère de l’incarnation du Christ qui en entrant dans le monde des réalités visibles, a jeté par son humanité un pont entre le visible et l’invisible. Elle illustre un cheminement spirituel, un voyage du terrestre vers le céleste, du non sens vers le sens. Si L'icône n'est pas vénérée pour elle-même, elle renvoie cependant au sujet qu'elle représente, et nous met en relation avec la personne ou le mystère représenté. Que penser de cette invitation de l’Archange St Michel, défenseur de la foi chrétienne et stratège dans le combat contre les forces du mal, en cette année de la foi à grandir dans notre foi pour mieux s’abandonner dans les mains divines et dans un don total du cœur pour appréhender et comprendre les révélations des mystères divins dans notre expérience humaine, et s’engager à la suite du Christ au service de son frère ?
En outre, dans l’Iconographie, l’Archange Saint-Michel cuirassé, représenté dans la Déisis est à la fois l’annonce certaine du Jugement dernier, et la promesse d’une certaine compassion pour les fidèles qui auront su diriger leurs prières vers les intercesseurs les plus puissants.
Cette année, pour rester immerger dans la contemplation, les élèves du cours d’iconographie se sont plongés dans une retraite spirituelle à l’abbaye de Clervaux où elles ont passé la journée et ont partagé le temps d’un dimanche ensoleillé la vie des moniaux, entre messe, vêpres et conférence : ce ressourcement spirituel leur a donné la force de rester en prière pour travailler la technique des boucles, difficulté majeure de cette année.
La conférence donnée par le Père Abbé de Clervaux, Dom Jorrot, O.S.B, a porté sur la foi et l’art sacré et s’est appuyée sur la lettre aux artistes de Jean-Paul II où il a rappelé que l’art sacré est le summum de l’art religieux et que les artistes, sont des gardiens de la beauté du monde et par leur art reflète l’infinie beauté de Dieu en apportant beauté et vérité comme voie de contemplation et d’accès au Divin. En effet nous rappelle t-il, « ce monde dans lequel nous vivons a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans la désespérance. La beauté, comme la vérité, c'est ce qui met la joie au cœur des hommes, c'est ce fruit précieux qui résiste à l'usure du temps, qui unit les générations et les fait communiquer dans l'admiration. ».
Il est à mentionner que, le groupe s’est élargi avec Yolande Denneulin, Peintre autodidacte et iconographe française d’origine Mosellane, qui a écrit plus de 300 icônes et qui a été sélectionnée pour paraître dans Divine Temple 2012 avec son Christ, inspiré du Saint Suaire, qui jette sur l’humanité un si beau regard d’amour.
Anne-Marie YIM, Ph.D.
La couverture du livre représente un ange, et c’est plus précisément l’Archange Saint Michel d’Andreï Roublev, qui est le sujet de cet atelier icône écrite selon la technique de la tempéra ou détrempe à l’œuf qui utilise des pigments naturels.
L’art de l’iconographie, qui a fleuri au Moyen-Age en Orient nous rappelle St Jean Damascène, reste lié à des canons théologiques et esthétiques précis, et si l'icône est un sacrement de la Présence Personnelle, elle demeure dans la logique des signes une évocation sensible du mystère de l’invisible rendu visible symbolisé par le mystère de l’incarnation du Christ qui en entrant dans le monde des réalités visibles, a jeté par son humanité un pont entre le visible et l’invisible. Elle illustre un cheminement spirituel, un voyage du terrestre vers le céleste, du non sens vers le sens. Si L'icône n'est pas vénérée pour elle-même, elle renvoie cependant au sujet qu'elle représente, et nous met en relation avec la personne ou le mystère représenté. Que penser de cette invitation de l’Archange St Michel, défenseur de la foi chrétienne et stratège dans le combat contre les forces du mal, en cette année de la foi à grandir dans notre foi pour mieux s’abandonner dans les mains divines et dans un don total du cœur pour appréhender et comprendre les révélations des mystères divins dans notre expérience humaine, et s’engager à la suite du Christ au service de son frère ?
En outre, dans l’Iconographie, l’Archange Saint-Michel cuirassé, représenté dans la Déisis est à la fois l’annonce certaine du Jugement dernier, et la promesse d’une certaine compassion pour les fidèles qui auront su diriger leurs prières vers les intercesseurs les plus puissants.
Cette année, pour rester immerger dans la contemplation, les élèves du cours d’iconographie se sont plongés dans une retraite spirituelle à l’abbaye de Clervaux où elles ont passé la journée et ont partagé le temps d’un dimanche ensoleillé la vie des moniaux, entre messe, vêpres et conférence : ce ressourcement spirituel leur a donné la force de rester en prière pour travailler la technique des boucles, difficulté majeure de cette année.
La conférence donnée par le Père Abbé de Clervaux, Dom Jorrot, O.S.B, a porté sur la foi et l’art sacré et s’est appuyée sur la lettre aux artistes de Jean-Paul II où il a rappelé que l’art sacré est le summum de l’art religieux et que les artistes, sont des gardiens de la beauté du monde et par leur art reflète l’infinie beauté de Dieu en apportant beauté et vérité comme voie de contemplation et d’accès au Divin. En effet nous rappelle t-il, « ce monde dans lequel nous vivons a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans la désespérance. La beauté, comme la vérité, c'est ce qui met la joie au cœur des hommes, c'est ce fruit précieux qui résiste à l'usure du temps, qui unit les générations et les fait communiquer dans l'admiration. ».
Il est à mentionner que, le groupe s’est élargi avec Yolande Denneulin, Peintre autodidacte et iconographe française d’origine Mosellane, qui a écrit plus de 300 icônes et qui a été sélectionnée pour paraître dans Divine Temple 2012 avec son Christ, inspiré du Saint Suaire, qui jette sur l’humanité un si beau regard d’amour.
Anne-Marie YIM, Ph.D.