Le haro du DP sur Livange

Pour le DP, une entorse aux règles de concurrence et de transparence, l'engagement de trois ministres au nom du gouvernement, le non-respect de l'obstacle de la zone verte et, in fine, la non-justification d'autant d'appui de la part de l'Etat entachent le dossier du projet Livange.

Le dossier de stade national à Livange est devenu une véritable saga, et aussi une belle épine dans le pied du gouvernement. Dans le viseur du DP: les trois ministres – de l'Economie et du Commerce extérieur, de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire et le Premier ministre –, qui ont signé au nom du gouvernement la fameuse lettre du 2 avril 2009 adressée aux promoteurs Guy Rollinger et Flavio Becca et dont l'objet était d'expliquer la position gouvernementale, n'avaient pas la capacité juridique d'engager le gouvernement tout entier, alors que ladite missive ne mentionne pas que la décision avait été prise en Conseil. Or, cette lettre manifeste clairement, selon le DP, un accord institutionnel de l'Etat. Par la voix de Claude Meisch, le DP a décidé de «soutenir la demande de Déi Gréng pour lancer une commission d’enquête parlementaire, car le gouvernement n’a pas dit toute la vérité et on doit faire intervenir la justice sur cette affaire».