60 années d’amitié au-delà des frontières

Le Lions Interclub Quatuor en fête.


Ce fut en 1963 que deux éminents gouverneurs Lions luxembourgeois de l’époque, Marcel Flammang et Bob Frommes, ont réussi à rassembler quatre clubs frontaliers Arlon, Metz, Trèves et leur propre club Luxembourg dans un même but : promouvoir l’amitié au-delà des frontières existantes et aboutir à une meilleure compréhension entre les Lions de différents pays. Le « Kochhaus » à Schengen offrait le cadre à une séance académique où Annette Feldmann, présidente actuelle du Quatuor, salua les nombreux participants et accueillit chaleureusement Robert Goebbels, signataire du premier Accord de Schengen. Dans son discours il fit revivre à l’assemblée les premiers pas vers cet accord historique signé le 14 juin 1985 par les secrétaires d’Etat du Benelux, de la France et de la République fédérale d’Allemagne à bord de la « Princesse Marie-Astrid ». Ce fut finalement ce patelin luxembourgeois de Schengen qui, sur proposition de Robert Goebbels, prit le nom de cet accord pour devenir le symbole de cet Espace Schengen de renommée mondiale avec son accord de libre circulation et la suppression des frontières intérieures entre les pays signataires. « Schengen c’est la liberté » conclut Robert Goebbels.

Une visite guidée conduisit les responsables et délégués Quatuor ensuite vers le monument à la Place de l’Europe pour rejoindre l’embarcadère et le bateau « Roude Léiw » pour y passer des moments récréatifs et conviviaux sous l’animation musicale de Jean Ziata. Nico Bley, président d’honneur du Quatuor, rappela brièvement les nombreuses manifestations, excursions visites culturelles et rencontres annuelles des présidents, secrétaires et délégués des clubs avec leurs conjoints dans une atmosphère amicale à l’image de la grande famille Lions. Dès la création de club Lions des jumelages de clubs avaient bien concrétisé une volonté de rapprochements des clubs au-delà des frontières encore existantes à ce moment-là. Il posa la question si, après la création de « l’Espace Schengen », les structures Lions ont bien suivi cette ouverture d’esprit dans ce nouvel espace européen ? L’Espace Schengen ne devrait-il pas faciliter de nouveaux rapprochements et inciter à la création de nouveaux partenariats dans le cadre des structures Lions et un rapprochement généralisé des districts, régions, zones et clubs Lions sur des territoires nationaux limitrophes ?

Sommes-nous au début d’une nouvelle étape vers un Lionisme sans frontières dans une Europe sans frontières ?