Constatant que l’étiquette « art numérique » ne se laisse pas définir facilement, il est intéressant d’étudier d’abord les nombreux cas limites qui existent : ces oeuvres dont il est difficile de dire si elles relèvent ou non de l’art numérique. Ensuite, au-delà des questions de définition précise, il faut reconnaître que le numérique a permis aux oeuvres d’art de développer spécifiquement certains aspects des oeuvres non numériques. Il faut alors confronter des oeuvres numériques à des oeuvres d’art non numériques pour mettre en avant une continuité au sein de l’art contemporain. Il est question autant de l’expérience esthétique du spectateur que des moyens de production de l’artiste.
Bruno Trentini est maître de conférences à l’université de Lorraine où il enseigne l’esthétique. Ses recherches portent sur l’expérience esthétique en mettant l’accent sur sa dimension incarnée et physiologique. Dernier ouvrage en date : Interpréter l’art – dynamisme et réflexivité de l’expérience esthétique, L’Harmattan, 2016. Il est également le directeur de publication de Proteus, revue de théorie de l’art gratuite en ligne.
Conférence en langue française.
A 18.30 heures.
Entrée gratuite.