De Cuba, d'Europe de l'Est ou encore du Nigeria, les notes venaient de tous les coins du monde pour se rassembler le temps d’une soirée au centre de la capitale grand-ducale. La musique était chaude que la météo n'a pas daigné suivre.
L'organisateur du festival MeYouZik, le Luxembourg City Tourist Office (LCTO), avait concocté quelques petits changements – améliorations! – pour cette édition. Oh, rien de tape-à-l'œil, mais de ces petites retouches qui apportent une nouvelle cohérence à l'ensemble. Tout d'abord la mise en place d'une scène intermédiaire (place Clairefontaine Stage) où tout le long de l'après-midi, spectacles, danses et musiques d'horizons divers se sont succédé distrayant le badaud jusqu'après 17 heures.
Ce site a raccueilli également le «Me You Village» composé d'une dizaine d'associations humanitaires et autre commerce équitable venus sensibiliser le public à leurs actions et récolter pour cela quelques fonds supplémentaires par la vente de leurs produits.
Enfin, la seconde petite nouveauté était la présence entre les trois sites de signalisations bariolées de couleurs badines avec, dessous, le programme détaillé de la journée. Visible et informatif.
Mais l'épicentre du festival et de la musique se situait, comme chaque année, place Guillaume II. C'est sur la grande Lion Stage qu'étaient attendus les groupes Trommelzauber, Rotfront, Interactivo et la tête d'affiche Seun Kuti and Egypt 80. Si le premier concert – de percussions comme son nom le laisse suggérer – a marqué par son esprit participatif les enfants présents (qui ont pu taper sur un djembé), les groupes suivants ont apporté une note exotique à la soirée, tantôt est-européenne via les énergiques Rotfront, tantôt cubaine au gré des notes lancinantes d'Interactivo, tantôt enfin africaine et emplie de percussions de Seun Kuti and Egypt 80. Une musique terriblement bien maîtrisée, aux rythmes entraînants et à l'esprit vagabond.
Sons ronds et chauds jusque dans la fraîcheur de la nuit
En parallèle, le Holy Ghost Stage présentait, comme à l'accoutumée, des groupes plus prompts à faire festoyer le spectateur jusqu'à tard dans la nuit.
Quant au public, il semblerait – perception peut-être trompeuse – qu'il y avait un peu plus de monde que lors de l'édition précédente. Ça va, ça vient, les gens tournent en couple, en famille ou en groupe d'amis, mais dans l'ensemble la place Guillaume II tout du moins paraissait un brin moins clairsemée. Il n'en reste pas moins qu'un couple croisé place Clairefontaine – et qui venait pour la première fois au festival – a déclaré, l'une qu'«il manque quelque chose pour créer une réelle ambiance festive» quand l'autre a rajouté: «je suis un peu déçu, je m'attendais à autre chose».
Il faut cependant admettre que la fraîcheur qui s'est rapidement installée en début de soirée en a refroidi plus d'un. Dommage, il faisait pourtant beau et la musique était de qualité.
JMS
L'organisateur du festival MeYouZik, le Luxembourg City Tourist Office (LCTO), avait concocté quelques petits changements – améliorations! – pour cette édition. Oh, rien de tape-à-l'œil, mais de ces petites retouches qui apportent une nouvelle cohérence à l'ensemble. Tout d'abord la mise en place d'une scène intermédiaire (place Clairefontaine Stage) où tout le long de l'après-midi, spectacles, danses et musiques d'horizons divers se sont succédé distrayant le badaud jusqu'après 17 heures.
Ce site a raccueilli également le «Me You Village» composé d'une dizaine d'associations humanitaires et autre commerce équitable venus sensibiliser le public à leurs actions et récolter pour cela quelques fonds supplémentaires par la vente de leurs produits.
Enfin, la seconde petite nouveauté était la présence entre les trois sites de signalisations bariolées de couleurs badines avec, dessous, le programme détaillé de la journée. Visible et informatif.
Mais l'épicentre du festival et de la musique se situait, comme chaque année, place Guillaume II. C'est sur la grande Lion Stage qu'étaient attendus les groupes Trommelzauber, Rotfront, Interactivo et la tête d'affiche Seun Kuti and Egypt 80. Si le premier concert – de percussions comme son nom le laisse suggérer – a marqué par son esprit participatif les enfants présents (qui ont pu taper sur un djembé), les groupes suivants ont apporté une note exotique à la soirée, tantôt est-européenne via les énergiques Rotfront, tantôt cubaine au gré des notes lancinantes d'Interactivo, tantôt enfin africaine et emplie de percussions de Seun Kuti and Egypt 80. Une musique terriblement bien maîtrisée, aux rythmes entraînants et à l'esprit vagabond.
Sons ronds et chauds jusque dans la fraîcheur de la nuit
En parallèle, le Holy Ghost Stage présentait, comme à l'accoutumée, des groupes plus prompts à faire festoyer le spectateur jusqu'à tard dans la nuit.
Quant au public, il semblerait – perception peut-être trompeuse – qu'il y avait un peu plus de monde que lors de l'édition précédente. Ça va, ça vient, les gens tournent en couple, en famille ou en groupe d'amis, mais dans l'ensemble la place Guillaume II tout du moins paraissait un brin moins clairsemée. Il n'en reste pas moins qu'un couple croisé place Clairefontaine – et qui venait pour la première fois au festival – a déclaré, l'une qu'«il manque quelque chose pour créer une réelle ambiance festive» quand l'autre a rajouté: «je suis un peu déçu, je m'attendais à autre chose».
Il faut cependant admettre que la fraîcheur qui s'est rapidement installée en début de soirée en a refroidi plus d'un. Dommage, il faisait pourtant beau et la musique était de qualité.
JMS