Le restaurant Le Chalet de la Moselle: Qualité et tradition de la bonne cuisine

Depuis 2000, le chef Lucien Demaison-Goergen gère et œuvre dans les cuisines du «Chalet de la Moselle» à Machtum.

Formé dans de grands restaurants étoilés et intransigeant sur l'origine et la qualité des produits qu'il travaille, les plats qu'il propose sont à la fois gourmands et authentiques. Avis aux amateurs de poissons et de viandes fines.

Le cadre est idyllique et reposant. Avec sa situation au bord de la Moselle, les clients du «Chalet de la Moselle», ont une vue imprenable sur les vignes et la rivière. De quoi déjà se mettre en appétit, pourquoi pas en commençant par un savoureux verre de vin local figurant sur l'une des meilleures cartes de vins luxembourgeois du pays, que servira, avec passion, l'épouse du chef, Maryse.

L'ambiance intérieure est à l'image de ce que le chef s'applique à offrir en saveurs et gourmandises dans ses plats: de la tradition et du savoir-faire. La carte du restaurant présente des spécialités basées sur des produits frais et de haute qualité, orientées notamment vers le poisson. Plus de 350 ingrédients composent son univers de création, une restauration chic mais simple où le chef exige fraîcheur et noblesse.

Ainsi sa friture de la Moselle et son brochet ravissent les palais des plus grands connaisseurs. Et c'est sans compter sur sa sole, son turbot et son homard breton. Ses cuissons sont parfaites grâce à une sélection finement opérée auprès de producteurs exigeants et respectueux des règles d'élevage, mais surtout au toucher délicat et expérimenté de celui qui s'évertue à faire se ses plats de véritables chefs-d'œuvre, sans chichis ni fioritures inutiles, mais au goût juste, vrai et simple. Soucieux de notre environnement, cet artisan choisit ses plats en fonction des saisons, des périodes de reproduction et des conditions de productions, refusant dès lors, par exemple, de cuisiner du saumon et du thon.

Concernant les viandes, l'exigence reste de pointe, fidèle, sans doute, à ses origines picardes, dont on reconnait le côté rude. Sa couronne de porc Ibérico, son agneau de lait Pauillac ou des Pyrénnées et son black Angus irlandais sont agrémentés de sauces maison qui rehaussent, sans conteste en bouche, l'entière saveur de ses sélection raffinées. Et comme le dit si bien le chef: «Il y a deux sortes de cuisine, la bonne et la mauvaise, je crois faire la bonne!». Des mets reposant sur les règles anciennes du mijotage, de la cuisson lente. «Le bon ingrédient, le bon assaisonnement, la bonne cuisson». Le Menu du chef à 49 euros, qui varie en fonction des saisons, offre un choix parmi un ensemble de suggestions variées. Les menus d'affaire composés d'une entrée, du plat et d'un café, changent, quant à eux, quotidiennement. PAR EMILIE DI VINCENZO