Sandrine Stauner-Facques La Maison des jeunes Karriär d’Interactions asbl en collaboration avec Energy of Life asbl organise un événement de taille demain.
Cette discipline qu'est le Yamakasi a été mise en lumière en France sous le nom de Yamakasi. C'est l'art du déplacement et c'est une pratique qui est devenue une véritable philosophie, un art de vivre pour les pratiquants. Les adeptes ont entre 6 et 80 ans et ils prennent leur environnement comme un terrain de jeu. Leur parcours les mène d'un point A à un point B et ils maîtrisent les «obstacles» qui se présentent sur leur chemin. On apprend avec cet art à se maîtriser, à se préparer et à améliorer ses capacités. On constate toute la difficulté d'un parcours du combattant.
Le Parkour-Art du déplacement est une pratique mise en lumière par les Yamakasi (voir film de Luc Besson), dont le but philosophique est d’utiliser les trois mouvements inhérents à tout être humain: courir, grimper, sauter. Le but est d'utiliser sa technique pour surmonter les obstacles qui se présentent lors de la pratique. Au début, on pourrait voir cela comme une pratique «sportive», qui veut imaginer son environnement comme un terrain de jeu. L’obstacle à surmonter va être tantôt un mur, tantôt un trou au sol, tantôt des escaliers: en résumé, toute plateforme urbaine ou tout milieu naturel.
La difficulté de la pratique augmente au fur et à mesure que l’on essaie de surmonter des obstacles plus difficiles. Avec le temps, l’instructeur ou les pratiquants se motivent mutuellement à exporter ce «parcours d’obstacles» à la vie quotidienne.
Tout comme dans la vie courante, réussir ses études, travailler de façon efficace, accepter son prochain, trouver le boulot idéal, arrêter de fumer, conduire prudemment, conserver une bonne santé, être fidèle peuvent être parfois des obstacles de la vie.
Mais avec un travail ciblé sur la volonté, la confiance en soi, une très bonne préparation physique et mentale, de la patience et surtout de la pratique régulière, l’obstacle devient progressivement de moins en moins insurmontable et le pratiquant finit par le surmonter avec «art».
Fluidité des mouvements
Le Yamakasi a des mouvements fluides, ses actions sont réfléchies. La connaissance de soi est indispensable.
D'un point de vue scientifique, le corps se prépare à des mouvements de tous les jours, il s’habitue et se renforce quasi automatiquement. Le mental a vu et revu le ou les scénarios et il est donc apte à prévoir un maximum de facteurs qui pourraient l’empêcher de surmonter l’obstacle. La répétition sur différentes plates-formes transforme le «parkour» en une méthode de surpassement d’obstacles comparable à un jeu d’échec, à la différence qu’on est personnellement tous les pions du jeu et que par conséquent on est en mesure de voir et connaître tous les angles de vue d’une difficulté.
Cette discipline requiert une grande préparation physique et mentale, c'est évident. Mais cette discipline va bien au delà de l'activité proprement dite car elle permet dans la vie de tous les jours de comprendre et de progresser dans bien d'autres domaines.
C'est Safouane Jaouid, avocat de métier qui est président de l'association «Energy of life» qui sera présent samedi avec ses élèves pour faire les démonstrations au public. Selon lui: «Le Yamakasi est une discipline qui demande beaucoup de rigueur et de concentration».
Le Yamakasi présente un côté esthétique et free-style indéniable. Visuellement, c'est très impressionnant et semble très difficile mais ce n'est pas le cas. Les mouvements sont très beaux, très fluides et les gens qui pratiquent cette discipline se déplacent comme des félins.
L'association «Energy of life» asbl dispense des activités sportives du type fitness et arts martiaux, ainsi que des séances de méditation du type yoga au quotidien. Elle organise également de manière ponctuelle des activités physiques, culturelles et socio-humanitaires dans le but de promouvoir le bien-être, le partage des valeurs humaines et l'entraide sociale.
La démonstration de Yamakasi a lieu samedi à 14 heures et durera entre 20 et 30 minutes. Le rendez-vous est donné samedi à 14 heures au croisement de la rue Erasme et de la rue L. Hengen à côté de la Coque.